Aujourd’hui, j’étais avec mes collègues de La France Insoumise, devant Bercy aux côtés des syndicats pour apporter tout notre soutien aux salariés de Milee, ex-Adrexo, victimes d’une gigantesque grande crise sociale. Ces travailleurs, qui ont longtemps distribué vos prospectus et journaux publicitaires, sont aujourd’hui abandonnés, sans salaire, sans indemnités, et sans droit au chômage.

Le 9 septembre 2024, Milee a été placée en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Marseille. Ce jugement, au lieu de protéger les droits des salariés encore en poste, a aggravé leur situation. Pas de salaires pour août, pas de fonds de secours immédiat, et une administration judiciaire qui peine à gérer leurs dossiers. Ces hommes et ces femmes – dont beaucoup sont des retraités, des jeunes précaires ou des temps partiels – ne sont rien de moins que des victimes d’un système défaillant qui laisse les salariés payer le prix des erreurs de gestion des dirigeants.

Les salariés de Milee sont en lutte. Ils se battent pour leurs droits les plus élémentaires : obtenir leurs salaires en retard et des indemnités de licenciement qui leur permettent de subvenir à leurs besoins. Mais ce combat, ils ne doivent pas le mener seuls. Nous, représentants de La France Insoumise, nous sommes mobilisés pour demander des mesures d’urgence, pour qu’enfin, ces travailleurs précaires soient entendus et protégés. Il est insupportable de voir des milliers de familles dans l’angoisse quotidienne, alors que d’autres entreprises continuent de profiter du système sans jamais en subir les conséquences.

En tant que députée, je refuse de fermer les yeux. Je demande des comptes à ceux qui ont laissé cette situation se dégrader, et je réclame une réponse rapide des pouvoirs publics. Ensemble, nous devons exiger un avenir où aucun salarié ne sera plus jamais abandonné ainsi.

L’État doit réagir !