Aujourd’hui, à la remise de l’Observatoire 2024 de la Dynamique pour les Droits des Enfants, le constat est glaçant : 35 ans après l’adoption de la Convention internationale des droits de l’enfant, nous sommes encore loin, bien trop loin, d’un respect réel et universel de ces droits fondamentaux.

Comment accepter qu’en 2024, des milliers d’enfants en France soient encore sans toit à la veille de la rentrée scolaire ? Comment tolérer qu’à l’échelle mondiale, 460 millions d’enfants vivent dans des zones de conflit, privés de sécurité, de soins et d’éducation ? Ces chiffres ne sont pas une fatalité, ce sont le résultat de choix politiques. Loin des discours creux et des demi-mesures, il est urgent d’agir.

Les droits de l’enfant ne peuvent être relégués au second plan ou dépendre de la stabilité politique. Nous avons besoin d’un ministère de plein exercice dédié à l’enfance, doté de moyens à la hauteur des enjeux. Nous devons généraliser les dispositifs de protection, renforcer les budgets et imposer une transversalité réelle dans toutes nos politiques publiques. Ces droits doivent aussi s’imposer au niveau international : arrêtons de couper les financements à l’aide publique au développement, au détriment des enfants des pays les plus vulnérables.

Face à l’inaction et aux reculs, la Dynamique pour les Droits des Enfants propose des solutions concrètes, que je soutiens sans réserve. Ces recommandations doivent devenir des actes, et vite. Protéger les enfants, c’est protéger notre avenir. Les écouter, c’est construire une démocratie vivante et juste. Ne rien faire, c’est devenir complice de leur souffrance.

La lutte pour les droits de l’enfant est un combat politique, social et moral. Ensemble, mobilisons-nous pour faire entendre leurs voix et transformer ces revendications en réalité. Nos enfants n’attendront pas.

Place aux actes, et maintenant !