Présente au lancement de la campagne d’ATD Quart Monde contre la maltraitance institutionnelle, j’ai pu échanger avec Madame Marie-Aleth Grard à l’occasion de la publication du plaidoyer « Stop à la maltraitance instituionnel », un problème insidieux qui gangrène nos systèmes publics. Ce phénomène, trop souvent invisible, touche tout le monde – même ceux qui travaillent au sein de ces institutions – mais il frappe particulièrement les plus vulnérables. Imaginez devoir faire face à des obstacles permanents pour accéder à vos droits fondamentaux : logement, santé, éducation, emploi, ou encore aide sociale. Ces droits devraient être des filets de sécurité, mais ils se transforment en pièges pour ceux qui sont déjà fragilisés.

En tant qu’élus et citoyens, nous devons reconnaître les conséquences dramatiques de ces dysfonctionnements, qui plongent les plus pauvres dans un cercle vicieux de dépendance et de précarité. Chaque jour, des enfants, des parents, des personnes âgées se retrouvent confrontés à une bureaucratie complexe, à des services inaccessibles, à des institutions qui ne répondent plus à leur mission première : aider.

Devant cette réalité, seul un changement profond et total peut nous sortir de cette impasse. Nous devons repenser nos systèmes pour qu’ils redeviennent des vecteurs de dignité et d’égalité. Il ne suffit pas d’aménager à la marge : il faut engager une transformation radicale pour que les institutions servent réellement ceux qui en ont le plus besoin, et que plus personne ne soit exclu ou abandonné en raison de son statut social. Ensemble, engageons-nous à mettre fin à cette maltraitance institutionnelle qui abîme nos concitoyens les plus fragiles et renouons avec la justice sociale. »

Retrouvez le plaidoyer ici : https://www.atd-quartmonde.fr/download/456/publications-ressources/93519/stop-a-la-maltraitance-institutionnelle-2.pdf